Gastronomie, culture et découvertes : reportages photos
Visite des Ets Bernachon, chocolatier à Lyon, le 6 décembre 2024
Cet Etablissement a été fondé en 1953 par Maurice Bernachon, Maître chocolatier, qui lui a rapidement donné une renommée internationale.
Dès le début, le fondateur a l'ambition de transformer lui-même les fèves de cacao brut pour maîtriser l'alchimie de la torréfaction. Triées à la main et mélangées, 10 variétés de fèves sont torréfiées
à 130°C dans une machine traditionnelle puis concassées et assemblées avec de la vanille de Madagascar et du sucre cristal.
Ce mélange unique au monde fait le bonheur de toutes les papilles depuis 71 ans !
En 1990 Maurice Bernachon passe le flambeau à son fils Jean-Jacques et en 2010 les 3 enfants de celui-ci, Stéphanie, Philippe et Candice ont pris la relève après son décès.
En 2017, cette entreprise lyonnaise a été labellisée EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant).
Le 6 décembre au matin, 10 membres de l'ABD, ont visité sous la conduite de Pascal, l'un des maîtres chocolatiers, les locaux de cette entreprise qui emploie 85 salariés.
Maurice Bernachon
Les sacs de fèves de cacao
Une cabosse, qui contient les fèves sur le cacaoyer.
Le tri et la torréfaction des fèves
Pascal , passionné et passionnant,
explique en détail le travail.
La finition se fait souvent à main nue !!!
Des feuilles d'or sont utilisées pour la garniture des palets d'or.
Des palets d'or géants sont préparés
pour une commande spéciale
d'un grand bijoutier parisien.
Le "Président" est le gâteau le plus célèbre de la Maison Bernachon
réalisé pour la première fois en février 1975
à l'occasion de la remise de la Légion d'Honneur à Paul Bocuse
par le Président Valéry Giscard d'Estaing.
A cette occasion,
Paul Bocuse avait réalisé lui aussi une grande première
avec sa célèbre "soupe aux truffes".
Le "Président" est une délicieuse ganache
au chocolat praliné-noisettes,
conjuguée avec des griottes confites ;
les copeaux de chocolat
signent par une chevelure délicate et fondante
une explosion de cacao.
La visite des laboratoires se termine
par le labo de la pâtisserie et celui de la préparation des commandes.
Mais nous n'en avons pas fini avec le chocolat !
Il nous reste à déguster un chocolat chaud accompagné d'une brioche,
et à partager un assortiment de délicieux chocolats,
avant de passer à la boutique.
Les photos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère et Jean-Claude Moreau
Séjour en Drôme provençale du 13 au 17 mai 2024
Pour son séjour touristique annuel,
L'ABD a choisi un circuit en Drôme provençale
du 13 au 17 mai 2024.
Nous avons rayonné autour de notre hôtel situé à Pierrelatte.
Lundi 13 mai : 10 BD étaient présents pour le départ de St Didier à 9h45 dans 3 voitures, en direction de Montélimar pour la pause déjeuner.
Montélimar
En début d'après-midi,
nous nous retrouvons pour visiter La Ferme aux crocodiles
Ils ont l'air mignons, comme ça !
Même pas peur ! Mais il faut avoir l'œil !
Nous baignons dans une atmosphère tropicale
qui convient à la faune comme à la flore...
Autre reptile des îles tropicales :
des tortues géantes des Galapagos
Nous faisons même une photo de groupe
sur le dos d'un crocodile... en bois !
Après cette agréable et dépaysante visite,
nous gagnons notre Hôtel du Centre à Pierrelatte.
Tout près de là,
le "Bistrot M" nous servira les repas du soir.
A l'Hôtel, un Loulou de Poméranie
a son petit succès !
Mardi 14 mai :
Le matin nous allons visiter La Garde Adhémar,
un des plus beaux villages de France,
et son jardin d'herbes médicinales,
classé "Jardin remarquable".
Voici ce fameux jardin.
Mystère : pourquoi certaines bordures de buis
sont-elles malades et desséchées
alors que d'autres, juste à côté, sont en parfait état sanitaire ?
Ensuite nous allons à Saint-Paul-Trois-Châteaux
pour déjeuner ... ou pique-niquer ...
Après avoir admiré les boutiques d'antan,
nous trouvons un endroit sec pour pique-niquer.
Ce vieux mûrier est un vestige datant du XVIIème siècle,
époque de l'apogée de l'élevage du ver à soie dans toute la région.
En début d'après-midi,
nous allons visiter le musée de la Truffe et du Tricastin,
visite qui sera suivie d'une dégustation des vins régionaux.
Mercredi 15 mai :
Le matin nous allons visiter Valaurie, autre village de caractère,
d'origine préhistorique,
perché sur le versant méridional d'une colline.
Les restes d'un château médiéval attestent du riche passé du site.
Nous allons ensuite au domaine d'Eyguebelle
qui raconte l'histoire de la fabrication de sirops et de liqueurs
de 1711 à nos jours.
En fin de matinée, nous gagnons Grignan
pour pique-niquer bien au sec sous la coupole d'un vieux lavoir.
A 14h, nous avons rendez-vous avec une bénévole
de l'association "Pierres et Roses anciennes de Grignan",
qui nous fera parcourir
le circuit des roses anciennes (400 rosiers de 150 espèces).
Ce parcours fleuri nous conduit jusqu'au pied du château
qui connut durant 8 siècles
un développement architectural de grande ampleur.
Au XVIIème siècle, François de Grignan
épouse Françoise-Marguerite de Sévigné,
fille de Marie De Rabutin Chantal,
marquise de Sévigné.
Mme de Sévigné et sa fille entretiennent
une correspondance régulière qui illustre
aussi bien la vie de la famille en Provence,
que les facéties du siècle de Louis XIV.
La marquise effectue à Grignan 3 séjours
qui recouvrent une durée de 4 ans.
Elle y décède le 17 avril 1696
et repose dans la collégiale Saint Sauveur de Grignan.
Nous visitons les 10 pièces, richement meublées,
du 1er étage, les autres étages étant en cours de restauration.
Depuis la vaste terrasse du château,
nous avons un panorama époustouflant
sur toute la Provence, sur le mont Ventoux
et sur le village de Grignan.
Nous pouvons aussi admirer toutes les façades du château.
Après cette visite, sur le retour,
nous faisons un arrêt
au "Village miniature provençal"
qui représente des scènes de la vie quotidienne
au début du siècle dernier
sur 400 m2 occupés par plus de 70 maisons
et avec plus de 1000 sujets, animaux et personnages.
Jeudi 16 mai :
Le matin, nous allons à Nyons;
c'est le jour du marché mais nous avons un temps très maussade !
2 intrépides de notre groupe
iront quand même jusqu'à la Tour Randonne.
Les autres feront un petit tour du marché provençal...
N'oublions pas que nous sommes au pied du Vercors
et au cœur d'une région propice où l'olivier a pu se développer,
et où l'on fabrique depuis plus d'un siècle,
chaque année en décembre-janvier,
une huile d'excellente qualité.
Nous en faisons bien sûr la dégustation.
Idem pour les célèbre olives noires ridées de l'espèce Tanche ...
Et après avoir déjeuné à Nyons,
nous allons à Buis-les-Barronnies
pour visiter cette ville de caractère,
avec ses maisons colorées
et son centre-ville célèbre pour sa place des Arcades.
Nous visitons aussi l'ancien couvent des dominicains
construit au XVIème siècle,
devenu une propriété communale
et transformé en gites et chambres à louer.
Tout près de cet ancien couvent,
nous pouvons admirer l'église Notre Dame de Nazareth
Autre monument historique : la Tour du Saffre du XIVème siécle
vestige d'un ancien château.
Les petites ruelles de cette vieille ville
ne manquent pas de charme.
Les vestiges des remparts de la ville fortifiée
attestent du passé médiéval de cette cité.
Vendredi 17 mai :
Nous voici au dernier jour de notre séjour.
Nous faisons une rapide visite du marché de Pierrelatte
avant de quitter notre hôtel
et de prendre la route pour Suze-la-Rousse.
Le château de Suze-la-Rousse est une forteresse médiévale
du XIIème siècle,
agrémentée d'une cour "renaissance" du XVème siècle.
Une muséographie est dédiée à l'histoire du Château
et à l'univers de la vigne et du vin
puisqu'il abrite l'Université du vin, fondée en 1978.
Le château est un peu massif, même austère,
vu de l'extérieur,
mais lorsqu'on entre dans la cour, de style renaissance,
l'impression est très différente.
Une exposition est consacrée au Jeu de Paume,
ancêtre de notre tennis moderne.
Puis nous empruntons l'escalier monumental
qui nous conduit à l'étage que nous pouvons visiter.
Nous apprenons ici que le "verre à jambe"
que nous appelons maintenant verre à pied,
ne date que du milieu du XVIIIème siècle.
Auparavant un buvait dans des gobelets,
même à la table des châteaux !
Toutes les pièces sont richement meublées.
Mais nous n'oublions pas que nous sommes dans les locaux
de l'Université du vin.
Et il y a là les contenants qui ont marqué l'histoire du vin
car il fallait bien transporter et conserver ce précieux breuvage...
Nous allons ensuite déjeuner au Mas du Couchant,
un petit coin perdu dans la campagne,
mais très charmant.
L'accueil est sympathique
et le repas copieux,
après lequel nous prenons la route du retour sur Lyon.
Les photos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère, Martine Terryn
Michel Javaux et Jean-Claude Moreau
Vol en montgolfière le mardi 4 juin
En ce mardi 4 juin, dès potron-minet,
nous avions rendez-vous à Bagnols
pour effectuer au lever du soleil
un survol en montgolfière du beaujolais-pierres dorées.
A 5 h nous sommes accueillis par Pascal
qui nous donne quelques informations;
puis arrive Fredo, notre aéronaute.
Aussitôt, nous embarquons à bord de 2 "4x4"
qui nous emmènent à l'aérodrome de Frontenas.
L'un des 2 véhicules tracte une remorque
qui porte la nacelle et la montgolfière.
Nous ne sommes pas seuls;
un autre groupe est là dans la zone des planneurs
et il a déjà commencé la préparation de son matériel :
le gonflage ne tarde pas à mettre la montgolfière en forme.
Pour notre montgolfière, nous sommes 12, dont 7 BD,
et chacun d'entre nous doit effectuer une tâche bien précise
sous le commandement de Fredo, selon 4 phases :
- déchargement de la nacelle
- dépliage de la montgolfière
- gonflage de celle-ci
- embarquement des 12 passagers en 4 groupes de 3 dans les 4 compartiments qui leur sont affectés, le centre étant réservé
au pilote et à son matériel, en particulier 4 réservoirs de gaz.
Le moment est venu : on embarque !
Et voilà , c'est parti, nous avons décollé doucement,
et nous prenons rapidement de l'altitude
pour passer au dessus de la cime des arbres...
nous montons jusqu'à 750 m d'altitude
et le vent léger nous impose sa direction.
A l'horizon, entre le sol et les nuages,
nous voyons poindre le lever du soleil peu après 6 h.
Malheureusement la brume et les nuages
nous privent en partie de la luminosité du soleil rasant
sur la nature et les villages en pierres dorées.
Nous repassons au dessus de l'aérodrome de Frontenas
d'où nous sommes partis.
La terre vue du ciel est d'une beauté extraordinaire;
on peut voir des vignobles, des forêts,
des champs et des prairies, avec des animaux
qui paissent tranquillement,
tout juste intrigués par le passage de ces 2 gros ballons colorés.
Fredo nous montre les villages d'Oingt, de Charnay, d'Alix ,
et même au loin le Mont d'Or
sur lequel se dresse la boule du mont Verdun.
Nous approchons d'Alix
et nous survolons un haras et son manège.
Les habitants du lieu ont répondu à notre petit coucou
par un salut amical.
Après environ 1h30 de vol,
Fredo nous annonce un atterrissage imminent
et on se prépare...
Dos appuyés contre les parois de la nacelle, accroupis,
pieds écartés, nous courbons le buste
pour absorber le choc éventuel.
En touchant le sol,
nous sommes un peu secoués.
Nous nous relevons,
et là "surprise" :
nous sommes posés au milieu d'une route de campagne,
coincés sur une petite pointe d'herbe,
tout près d'un panneau de sens interdit !
En ce lieu insolite, il nous faut débarquer,
chacun à sa façon plus ou moins académique !
La circulation est bloquée dans les 2 sens,
c'est l'attraction du jour et certains automobilistes,
supposant un atterrissage forcé, viennent voir si tout va bien.
Et pensez donc, une montgolfière sur une route,
ce n'est pas banal !
tous les smartphones sont sortis pour immortaliser la scène !
Deux cars de ramassage scolaire sont bloqués,
un dans chaque sens !
Donc il nous faut faire vite
pour dégager la route et la rendre à la circulation !
Etant tous descendus de la nacelle,
Fredo coordonne les tâches à réaliser au plus vite :
mais nous ferons quand même d'abord une photo
du groupe des 7 BD du jour !
Il faut dégonfler le ballon, le replier correctement
pour l'allonger au bord de la route,
charger la nacelle sur la remorque,
et enfin ranger le ballon dans son sac derrière la nacelle.
Tout cela a pris presqu'une heure
mais la circulation a pu reprendre bien avant, sur une voie.
Nous remontons dans les 2 véhicules
pour aller prendre un petit déjeuner à Lachassagne
avant de regagner nos voitures à Bagnols.
Belle aventure
malgré un ciel mitigé.
Les photos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère,
Guy Gimaret et Jean-Claude Moreau
Visite de l'opéra de Lyon le vendredi 19 janvier
Visite guidée de l'Opéra de Lyon
le vendredi 19 janvier.
Nous étions 18 adhérents de l'ABD
pour faire cette intéressante visite
avec notre guide Svetlana,
étudiante en musicologie à Lyon,
originaire du Turkménistan.
Jusqu'au milieu du XVIIIème siècle
les jardins de l'Hôtel de ville de Lyon
s'étendaient jusqu'au bord du Rhône.
De 1753 à 1756, l'architecte Soufflot dirigea là
la construction d'une première salle de spectacle
" Le Grand Théatre" qui fut inauguré le 30 août 1756.
Un incendie le détruisit en 1826,
et il fût reconstruit en 1831
par les architectes Chenavard et Pollet.
Ce Grand Théatre a été entièrement restructuré et agrandi
entre 1989 et 1993 par l'architecte Jean Nouvel
qui en a fait l'Opéra National de Lyon
dont la grande salle peut accueillir 1100 spectateurs.
La façade principale comporte 8 statues représentant
8 des 9 muses, la 9ème ayant été installée ailleurs
du fait du manque de place.
Jean Nouvel n'a gardé de l'édifice ancien que les 4 façades
et le Foyer qui est classé.
Le monument actuel occupe 14800 m2,
et comporte 18 étages sur une hauteur totale de 62 m,
20 m sur 5 niveaux en sous-sol et 42m sur 13 étages.
350 personnes travaillent à plein temps sur le site,
rejoints parfois par plus de 100 intermittents
pour les grandes occasions.
110 spectacles sont organisés chaque année,
et la programmation est établie pour une durée
de 3 à 5 ans à l'avance.
Le budget annuel de L'Opéra de Lyon est de 36 millions d'€,
la billetterie n'en couvrant que 10%.
Le solde est assuré par les subventions des collectivités publiques (Ville de Lyon, Métropole, Département, Région)
et par l'Etat.
Accueil et explications par Svetlana.
Nous commençons par visiter les sous-sols;
cet escalier nous conduit au niveau -5,
20 m en dessous du niveau du Rhône,
pour découvrir la salle des répétitions.
Au niveau -2, nous sommes devant la petite salle de spectacle.
Nous repassons dans le hall d'accueil du public,
avant de prendre les escalators qui donnent accès
à l'espace des voiles rouges puis à la grande salle
dont tous les décors et le mobilier sont noirs.
Nous assistons aux travaux en cours d'installation des décors
pour le prochain spectacle de Barbe Bleue.
Nous passons ensuite au Foyer,
partie classée de l'édifice,
qui a été conservée et bien restaurée par Jean Nouvel.
Depuis cet espace exceptionnel par son décor authentique
nous profitons de son ouverture sur la ville,
et en particulier sur l'Hôtel de ville de Lyon.
Dans ce cadre sublime,
Svetlana nous donne un aperçu de l'acoustique du lieu
en nous chantant un court extrait d'une œuvre lyrique.
Après cela, nous allons monter 300 marches,
pour arriver au niveau + 12,
sous la verrière qui constitue le dôme
et contempler la ville
depuis la salle de danse et de répétitions.
Les photos ci-dessus sont de
Jocelyne Donzel ,Sylvie Fougère
et Guy Gimaret
Festival d'Orgues de Barbarie à Oingt le dimanche 3 septembre
Comme chaque année depuis 43 ans ,
le village d'Oingt organise son Festival d'Orgues de Barbarie
lors du 1er week-end de septembre.
Cet évènement est le rendez-vous incontournable
des amateurs de musique mécanique
où 130 tourneurs de manivelle costumés
se produisent dans les rues de ce village du Beaujolais
classé parmi les plus beaux villages de France.
Ce dimanche 3 septembre 6 BD
sont allés assister à ces festivités.
Dès l'entrée du village,
nous sommes dans l'ambiance ...
Côté face et mécanique à l'arrière...
Une superbe cave voûtée,
en pierres dorées,
sert de cadre à une exposition
d'anciens instruments de musique.
L'ancienne tour d'Oingt se voit de loin,
mais nous sommes rapidement tout près
et l'une d'entre nous en fera même l'ascension.
De là-haut la vue panoramique
s'étend sur toute la vallée de l'Azergues.
Dans le Val d'Oingt,
nouveau nom de la commune regroupant plusieurs villages,
nous voyons Saint Laurent d'Oingt
qui a une particularité : son église est bien seule,
perchée sur un promontoire,
à plusieurs centaines de mètres du village.
Dans les rues d'Oingt,
les tourneurs de manivelles
nous font profiter de leur art
comme on a pu le voir dans la vidéo ci-dessus.
Si nous devions décerner un prix,
ce couple suisse serait incontestablement primé :
c'est la grande classe !
De même que l'imitateur de Bourvil
que vous avez pu voir dans la vidéo.
Les photos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère et Jean-Claude Moreau
Les vidéos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère, Martine Terryn
et Jean-Claude Moreau