Gastronomie, culture et découvertes : reportages photos
Visite des jardins de l'Ermitage du mont Cindre le jeudi 5 juin
En ce jeudi 5 juin 12 BD étaient au rendez-vous
pour une sortie qui alliait culture, découverte et même randonnée.
Le thème principal de ce jour
concernait la visite du Jardin de l'Ermitage
de St Cyr au Mont d'Or
après de lourds travaux de restauration.
4 BD ont ajouté l'utile à l'agréable
en commençant la journée par une petite randonnée matinale
en partant à pieds du parking de l'église de St Cyr
pour gravir la pente du mont Cindre.
Ils sont passés près du lavoir du Couter
Arrivés au Clos St Benoît,
ils n'ont pas manqué de saluer le Grand Charles
qui, depuis son piédestal, continue de veiller sur la pauvre France...
L'endroit offre une vue panoramique sur Lyon
et bien au delà.
Au mont Cindre, devant la chapelle de l'Ermitage,
il y a un premier regroupement avec 2 autres BD
arrivés en voitures
pour partager un pic-nic tiré des 6 sacs.
Thérèse a apporté du liquide et du solide :
une excellente tarte aux asperges
et une bonne bouteille de St Véran pour l'apéro.
A 14h45, 6 autres BD arrivent pour compléter le groupe
avant la visite guidée et commentée
par Mme Pralus
de la chapelle et du jardin de l'Ermitage.
Avant d'entrer dans la chapelle
nous restons un moment dans le porche
pour admirer les fresques peintes
par Louis Touchagues en 1952.
Ces fresques représentent le village de Saint-Cyr, alors encore rural,
et ses habitants, sur une belle frise art déco.
Les hommes sont représentés sur la fresque de gauche,
et les femmes sur celle de droite.
Les hommes ont tous disparu,
mais 2 femmes, maintenant très âgées,
habitent encore au village de Saint Cyr.
Le faucheur au chapeau et belles moustaches
était le grand-père de notre ami François Colliot.
Nous entrons ensuite dans l'abside.
De nombreux ex-voto reflètent
la longue histoire de ce lieu de pèlerinage.
L'Ermitage du mont Cindre
est le résultat des travaux des ermites qui s'y sont succédés
depuis le XIVème siècle jusqu'en 1910.
Le dernier ermite, Emile Damidot, dit Frère François,
s'est installé là en 1839 à l'âge de 39 ans
et s'est lancé dans la construction
d'un extraordinaire édifice de rocailles;
il monte pierre à pierre des bassins, des chapelles, des grottes,
des crèches naïves, le tout habité par quantité de statues
et animé par des circuits d'eau très complexes.
Dès les dernières années du XIXème siècle
ce jardin de rocaille est devenu
un lieu de pèlerinage et d'excursion au mont Cindre.
La chapelle du curé d'Ars vers 1910 et maintenant,
après la restauration.
Le belvédère où nous accédons
par un escalier en colimaçon
Depuis ce belvédère
on domine toute la région de Lyon
et, à nos pieds, l'ensemble du jardin de rocailles.
Les services des espaces verts
de la mairie de St Cyr ont fait un travail remarquable
pour que les plantations et le fleurissement
mettent en valeur ce site.
Bravo à eux,
ainsi qu'à l'association "Le Mont Cindre et son Ermitage".
Notre groupe au complet pose pour la photo
avec notre guide Mme Chantal Pralus.
Les photos ci-dessus sont de
Jocelyne Donzel, Sylvie Fougère, Martine Terryn
et Jean-Claude Moreau
Séjour de l'ABD en Bourgogne du lundi 19 au vendredi 23 mai 2025
Pour son séjour annuel de 2025,
à la fois culturel et touristique,
l'ABD a opté pour la Bourgogne,
région riche en vignobles prestigieux,
en châteaux et en églises romanes !
Quel beau patrimoine !
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Le lundi 19 mai, notre première étape
nous conduit à Cluny, ville qui fut au Moyen Âge
l'un des hauts lieux de la chrétienté en Europe.
De ce riche et long passé historique,
il reste nombre de monuments qui placent cette ville
au centre du réseau européen des sites clunisiens.
Première visite : le musée d'Art et d'Archéologie
installé dans le palais "Jean de Bourbon".
Dans la salle d'entrée du musée,
nous découvrons une maquette de l'Abbaye de Cluny.
Une cheminée monumentale
représente l'époque du gothique flamboyant.
Elément important de ce musée :
la bibliothèque de l'Abbaye
Un sarcophage découvert par hasard
dans un champ des environs.
Sculptures et fresques de l'époque médiévale de Cluny
En sortant du musée,
nous admirons un petit jardin botanique
Nous allons ensuite visiter l'une des tours d'enceinte
de l'ancienne Abbaye, successivement appelée tour des fèves
puis tour des fromages,
en fonction de ses usages au cours des siècles.
L'intérêt de cette tour réside dans le panorama
qui s'offre à la vue après avoir monté 121 marches...
Pour accéder au niveau supérieur
qui domine la ville et le site de l'Abbaye
nous empruntons un escalier très raide.
Après un pique-nique rapide, nous avons rendez-vous
pour une visite guidée des vestiges de l'abbaye,
dont l'église était la plus grande de la chrétienté médiévale
et un fleuron de l'art roman;
Hélas, il n'en reste aujourd'hui que 8%.
L'école des Arts et Métiers de Cluny
a été construite en 1901 à côté de ce qui reste
de l'ancienne église abbatiale.
Elle forme des ingénieurs de haut niveau.
Le grenier de l'abbaye
permettait de stocker les réserves alimentaires.
L'ancien cloître fait partie de l'école des Arts et Métiers.
Après ces visites fort intéressantes,
nous allons reprendre la route pour rejoindre
le village de La Roche-Vineuse où nous logerons
au "Gîte de La Roche Bleue".
Le sympathique propriétaire nous accueille
et nous fait visiter les lieux,
d'abord les extérieurs puis nos appartements.
Après l'apéro, nous passons à table ...
et nous dégustons le dîner préparé par notre hôte !
Mardi 20 : pour ce 2ème jour nous avons un programme bien chargé,
le matin avec le Musée de la Vigne et du Vin
et l'après-midi avec la visite du château de Berzé-le-Chatel.
Ce musée de la vigne et du vin
est installé sur le domaine viticole de La Greffière
Ce musée est le fruit de la passion des propriétaires du domaine
pour la vie à la campagne au début du XXème siècle.
On découvre là plus de 2000 outils des métiers manuels d'autrefois,
du menuisier au forgeron,
sans oublier bien sûr le vigneron et le tonnelier.
Les cépages locaux sont rappelés :
l'Aligoté et le Chardonnay pour les vins blancs du mâconnais,
le Gamay et le Pinot Noir pour les rouges.
Nous allons ensuite dans une parcelle de vignes
où les divers travaux saisonniers du vigneron nous sont expliqués.
En ce moment c'est le relevage des sarments
pour les faire passer entre 2 rangs de fils de fer
afin d'éviter que des projections de terre
atteignent les feuilles et les grappes de raisins
et favorisent le développement des maladies.
Depuis ce versant du domaine de La Greffière
nous voyons la multitude des parcelles des alentours.
Nous allons visiter ensuite le chais,
lieu de vinification, de stockage du vin en cuves inox ou en fûts,
d'embouteillage, de dégustations et de vente directe.
Après cette visite guidée et commentée,
nous allons déguster plusieurs vins
de différentes années
et des divers cépages de la Bourgogne du Sud.
Après le repas au gite,
nous repartons pour la visite du Château de Berzé-le-Châtel.
Propriété familiale, construit entre le XIème et le XVème siècle
par les aïeux des propriétaire actuels
pour protéger l'Abbaye de Cluny,
ce château domine un superbe panorama
sur les vignobles de la vallée de Solutré
et sur le val lamartinien.
Il conserve tout son système défensif
dont 2 donjons, 13 tours, un impressionnant châtelet d'entrée
ainsi que de superbes salles médiévales.
C'est ainsi la plus importante et la mieux conservée
des forteresses de Bourgogne.
Le châtelet d'entrée de la forteresse
Nous commençons notre visite guidée
par le fournil et son four
puis la taverne...
Ensuite nous allons aux écuries
qui ont servi lors du tournage du film "The Last Duel" sorti en 2021.
Du fait de la Covid, les décors sont restés en place,
ce qui donne l'impression que le lieu est en activité.
Après cela, notre guide nous dirige vers la salle d'armes
et nous commente l'utilisation des armes et armures...
En sortant de cette salle
nous voyons un puits dont la profondeur est de 40 mètres.
Le château, comme il se doit,
possède une chapelle.
Le château comporte 3 enceintes,
chacune d'elle abrite des jardins divers, vergers, potagers,
jardins à la française avec ses buis, ses statues
et ses grands ifs taillés en pions d'échec.
Une déception : Madame la Comtesse de Thy de Milly,
seule habitante à demeure du château,
ne nous ayant pas conviés à prendre le thé,
nous nous contentons de faire une photo de notre groupe,
devant le châtelet, avant de regagner notre modeste gîte.
Mercredi 21 : 3ème jour consacré à la visite le matin
du Lycée agricole et viticole de Davayé,
et l'après-midi à l'ascension de la Roche de Solutré.
Pour les besoins du lycée,
le domaine de Poncétys exploite 17 ha de vigne,
répartis sur 3 appellations
Mâcon-Davayé, Pouilly-Fuissé et Saint Véran.
En outre une chèvrerie, avec un cheptel de 180 chèvres,
60 chevrettes et 12 boucs,
produit 135000 l de lait et environ 230000 fromages par an.
L'herbe fraîche est distribuée dans les mangeoires
par un engin spécial.
La salle de traite pour 2 x 8 chèvres
qui se succèdent toutes les 5 mn...
Un laboratoire est dédié à la fabrication des fromages;
nous en ferons une dégustation avant de faire nos achats.
Nous restons dans les dégustations
mais cette fois c'est des vins du domaine qu'il s'agit !
Après cette intéressante visite, nous n'allons pas très loin,
au pied de La roche de Solutré pour un petit pic-nic
avant de faire la petite rando qui nous conduira à son sommet.
La voilà cette fameuse roche emblématique de la région mâconnaise.
Le circuit est assez facile pour des randonneurs aguerris ...
Après avoir vu la face de la Roche, nous voyons son flanc.
Notre sentier nous fait découvrir le village de Solutré
et ses vignobles.
La roche de Solutré a une petite sœur,
la roche de Vergisson
qui surplombe le village du même nom.
Chevaux de race Konik Polski
Anny n'a pas le vertige !
Jeudi 22 : pour le 4ème jour nous avons encore un programme chargé, avec le matin la visite du château de Cormatin et l'après-midi la visite de Brancion, son château et ses 2 églises romanes.
Ce château du début du XVIIème siècle
a été construit pour impressionner
en témoignant de la puissance et du prestige de ses occupants
avec de larges douves, des tourelles et un pont-levis.
Aujourd'hui, ce château impressionne encore !
Longtemps laissé à l'abandon,
il a été restauré à partir de 1980
dans un total respect de son authenticité.
Les jardins ont été recréés sur 11 ha :
parterres fleuris, labyrinthe de buis, bosquets, potager...
Ce jardin est aujourd'hui cité parmi les plus beaux de France.
Quand la cloche sonne, il faut rejoindre le point de rassemblement
où les guides attendent les visiteurs pour les conduire
à l'intérieur du château.
Le vaste escalier d'Honneur, au centre de l'aile nord,
est le plus vaste que l'on ait conservé
du modèle à vide central sur plan carré.
La cuisine et ses multiples accessoires
sont restés en fonction jusqu'au milieu du XXème siècle.
Nous passons ensuite dans les appartements
de la marquise d'Huxelles.
En premier lieu, nous traversons un salon-bibliothèque.
La chambre de Mme la marquise
L'antichambre
Depuis cet étage, nous avons une vue plongeante sur les jardins.
Le cabinet de toilettes.
Nous arrivons ensuite dans les appartements du marquis,
et commençons par le cabinet Ste Cécile qui est "la gloire de Cormatin", pièce la plus luxueuse et la mieux conservée
de la France du début du XVIIème siècle.
La chambre du marquis
Le cabinet des curiosités
Avant de sortir du château,
nous faisons un détour par ... la cave !
Nous avions prévu de pique-niquer dans le parc du château,
mais la pluie nous en a chassés.
Nous sommes donc partis en direction de Brancion
en espérant trouver un petit restaurant sur le trajet,
et c'est ainsi que nous avons fait une halte
pour le déjeuner à Chapaize.
En plus d'un petit restaurant accueillant ,
ce village médiéval abrite l'une des principales
églises romanes du Tournugeois, l'église St Martin.
Ensuite, bien restaurés, nous gagnons Brancion
et son château fort du XIIème siècle.
Ce château de Brancion est classé
en tant que "monument historique" depuis 1977.
Du haut d'une tour du château,
nous avons une vue sur le village
et en particulier sur l'église romane,
église Notre Dame que nous visiterons un peu plus tard.
L'église Notre Dame, de style roman.
Ensuite nous allons à Martailly-les-Brancion
afin de visiter une autre église romane,
l'église Saint Pierre de Brancion
datant du XIIème siècle et classée
au titre des monuments historiques
depuis la liste de monuments historiques protégés en 1862.
Vendredi 23 : pour le dernier jour de notre escapade bourguignonne,
nous allons à Beaune.
Notre première visite est à la moutarderie Fallot
qui perpétue un savoir-faire artisanal depuis 1840.
Les générations qui se sont succédées ont modernisé l'entreprise
tout en préservant l'essentiel :
l'écrasement des graines de moutarde à la meule de pierre.
Ces entreprises ont dynamisé les produits par des recettes innovantes,
enracinées dans le terroir bourguignon et adaptées au goût du jour.
Nous avons essayé le broyage de graines de moutarde
chacun avec un mortier et un pilon, à l'ancienne !
Mais c'est moins efficace que la meule de pierre.
Avec de l'huile de coude, le résultat n'est pas mal !
Mais on comprend ainsi la nécessité de mécaniser
et d'optimiser le procédé avec la meule de pierre.
Nous faisons ensuite une petite dégustation
de plusieurs recettes de moutarde
associées à divers fruits ou légumes : excellent !
Certaines associations sont étonnantes,
comme la moutarde avec des tranches de banane !!!
Cette dégustation nous a mis en appétit, et nous suivons les recommandations avisées de nos amis Javaux :
nous allons pique-niquer au parc de la Bouzaize.
Michel Javaux a été durant de nombreuses années
directeur du lycée viticole de Beaune,
et son épouse Michèle y enseignait la biologie.
Cet endroit est d'un calme reposant,
particulièrement bien aménagé en périphérie de la ville.
Nous n'y sommes pas seuls !
Bien restaurés,
nous nous dirigeons ensuite vers l'Hôtel-Dieu
des Hospices de Beaune,
institution fondée en 1443 par Nicolas Rolin,
chancelier du duc de Bourgogne,
pour venir en aide aux pauvres
et surtout aux malades sans ressources.
Ces Hospices sont restées en activité
jusqu'au début des années 1970
donc pendant plus de 5 siècles.
Pour financer cette œuvre charitable,
l'institution gérée par les "Sœurs Hospitalières"
possède un domaine viticole
dont les grands crus ont une réputation planétaire.
Chaque année en novembre a lieu
la vente aux enchères publiques
des vins des Hospices de Beaune.
Les grands négociants sont là
et les prix atteignent des sommets.
La cour d'Honneur
Nous entrons dans la salle des Pôvres
qui disposait d'une trentaine de lits
disposés sur 2 rangées latérales.
Cette salle mesure 50m de long
sur 14m de large et 16m de hauteur.
La salle Saint Hugues est destinée à des gens plus aisés,
plus intimiste avec seulement quelques lits
toujours sur 2 rangées de part et d'autre de l'autel
afin que chacun puisse participer à l'office.
Cette salle est richement décorée.
Nous passons ensuite dans la cuisine
dont tous les accessoires sont encore là.
Ici, c'est d'une autre cuisine qu'il s'agit,
nous sommes dans l'apothicairerie.
On y confectionnait les remèdes de l'époque
grâce à des recettes ancestrales.
L'Hotel-Dieu des Hospices de Beaune
possède des œuvres d'art remarquables.
La tapisserie des milles fleurs, dite de Saint Eloi.
Le Polyptyque du Jugement dernier est un retable
peint par le flamand Rogier van der Weyden
au milieu du XVème siècle pour l'Hôtel-Dieu de Beaune
sur commande de son fondateur le chancelier Nicolas Rolin.
Ce retable est composé de 15 panneaux en bois de chêne;
A l'origine, il était exposé au dessus de l'autel
de la chapelle de la salle des Pôvres
pour que les malades puissent le voir de leur lit
pendant les offices.
Fermé les jours de semaine, il était ouvert les dimanches
et les jours de fêtes solennelles.
L'œuvre est classée aux monuments historiques depuis 1891.
Après toutes ces merveilles bourguignonnes,
il nous faut rentrer sur Lyon avec plein de souvenirs
de cette belle et riche région.
Les photos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère, Martine Terryn,
Michel Javaux et Jean-Claude Moreau
Mardi 13 mai : visite du parc des oiseaux de Villars-les-Dombes
Cette sortie était initialement prévue en septembre 2024,
mais du fait d'une météo très défavorable,
nous avions dû reporter à une date ultérieure.
La date du 13 mai 2025 a été choisie,
mais les aléas climatiques de ce printemps nous ont encore fait douter
de la bonne réalisation de cette visite à cette date.
Finalement nous l'avons maintenue,
et le ciel nous a fait un beau cadeau avec un soleil généreux.
Mais seulement 7 BD y ont cru et se sont donné RDV sur place.
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Ce parc zoologique est situé dans le département de l'AIN
et il est l'un des vingt sites emblématiques de la Région AURA.
Il a été ouvert en 1970 et depuis le 16 juin 2003
il est recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel.
Il regroupe une collection de plus de 3000 oiseaux du monde entier,
dans une réserve de 380 ha.
La partie du parc ouverte au public couvre 35 ha.
Dès notre arrivée dans le parc,
nous sommes accueillis par les cancanements des flamants roses;
Nous voici dans un autre monde...
Nous suivons le circuit fléché
qui nous permettra de visiter les 5 zones du parc,
avec en premier lieu la zone tropicale.
Ensuite une seconde zone nous fait découvrir
le lac aux pélicans.
En 1981, le parc a favorisé la reproduction des pélicans frisés.
Depuis cette date,
la population de l'espèce a été multipliée par 5 !
Troisième zone : l'Afrique
Les lémuriens sont très sauvages,
et on ne peut en apercevoir que furtivement !
De loin une autruche nous observe
mais la présence des visiteurs ne semble pas l'effrayer;
de toute façon, elle ne pourrait pas mettre sa tête dans le sable
puisque le sol est couvert d'herbes diverses.
Ce héron d'Afrique a bien un long bec,
et il est emmanché d'un long cou.
Certaines espèces d'oiseaux jouissent d'une liberté totale,
alors que d'autres sont en volières, bien aménagées et sécurisées.
Quatrième zone : la vallée des rapaces
Pour ces 2 là, c'est l'heure du casse-croûte...
et un petit câlin suivra le festin !
Les suivants sont plus chouettes !
La 5ème et dernière zone nous emmène dans le bush australien.
Même pas peur ! Cette grue ne risque rien
car le crocodile est une imitation .
Un Emeu ne semble pas ému par notre présence.
Y aurait-il une AG prévue ?
Ceux là sont déjà là, présents mais silencieux.!
Il est bientôt l'heure du déjeuner
et nous trouvons un endroit parfaitement adapté
pour notre pic-nic.
Pour clôturer cette belle journée,
il nous reste à assister au spectacle des oiseaux en vol.
Quelle splendeur !
Nous sommes émerveillés par la qualité du show !
Tous les participants ont été ravis par leur journée
et ils ont posé pour la photo "souvenir" dans ce site.
Les photos et la vidéo sont de Sylvie Fougère
Visite des Ets Bernachon, chocolatier à Lyon, le 6 décembre 2024
Cet Etablissement a été fondé en 1953 par Maurice Bernachon, Maître chocolatier, qui lui a rapidement donné une renommée internationale.
Dès le début, le fondateur a l'ambition de transformer lui-même les fèves de cacao brut pour maîtriser l'alchimie de la torréfaction. Triées à la main et mélangées, 10 variétés de fèves sont torréfiées
à 130°C dans une machine traditionnelle puis concassées et assemblées avec de la vanille de Madagascar et du sucre cristal.
Ce mélange unique au monde fait le bonheur de toutes les papilles depuis 71 ans !
En 1990 Maurice Bernachon passe le flambeau à son fils Jean-Jacques et en 2010 les 3 enfants de celui-ci, Stéphanie, Philippe et Candice ont pris la relève après son décès.
En 2017, cette entreprise lyonnaise a été labellisée EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant).
Le 6 décembre au matin, 10 membres de l'ABD, ont visité sous la conduite de Pascal, l'un des maîtres chocolatiers, les locaux de cette entreprise qui emploie 85 salariés.
Maurice Bernachon
Les sacs de fèves de cacao
Une cabosse, qui contient les fèves sur le cacaoyer.
Le tri et la torréfaction des fèves
Pascal , passionné et passionnant,
explique en détail le travail.
La finition se fait souvent à main nue !!!
Des feuilles d'or sont utilisées pour la garniture des palets d'or.
Des palets d'or géants sont préparés
pour une commande spéciale
d'un grand bijoutier parisien.
Le "Président" est le gâteau le plus célèbre de la Maison Bernachon
réalisé pour la première fois en février 1975
à l'occasion de la remise de la Légion d'Honneur à Paul Bocuse
par le Président Valéry Giscard d'Estaing.
A cette occasion,
Paul Bocuse avait réalisé lui aussi une grande première
avec sa célèbre "soupe aux truffes".
Le "Président" est une délicieuse ganache
au chocolat praliné-noisettes,
conjuguée avec des griottes confites ;
les copeaux de chocolat
signent par une chevelure délicate et fondante
une explosion de cacao.
La visite des laboratoires se termine
par le labo de la pâtisserie et celui de la préparation des commandes.
Mais nous n'en avons pas fini avec le chocolat !
Il nous reste à déguster un chocolat chaud accompagné d'une brioche,
et à partager un assortiment de délicieux chocolats,
avant de passer à la boutique.
Les photos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère et Jean-Claude Moreau
Séjour en Drôme provençale du 13 au 17 mai 2024
Pour son séjour touristique annuel,
L'ABD a choisi un circuit en Drôme provençale
du 13 au 17 mai 2024.
Nous avons rayonné autour de notre hôtel situé à Pierrelatte.
Lundi 13 mai : 10 BD étaient présents pour le départ de St Didier à 9h45 dans 3 voitures, en direction de Montélimar pour la pause déjeuner.
Montélimar
En début d'après-midi,
nous nous retrouvons pour visiter La Ferme aux crocodiles
Ils ont l'air mignons, comme ça !
Même pas peur ! Mais il faut avoir l'œil !
Nous baignons dans une atmosphère tropicale
qui convient à la faune comme à la flore...
Autre reptile des îles tropicales :
des tortues géantes des Galapagos
Nous faisons même une photo de groupe
sur le dos d'un crocodile... en bois !
Après cette agréable et dépaysante visite,
nous gagnons notre Hôtel du Centre à Pierrelatte.
Tout près de là,
le "Bistrot M" nous servira les repas du soir.
A l'Hôtel, un Loulou de Poméranie
a son petit succès !
Mardi 14 mai :
Le matin nous allons visiter La Garde Adhémar,
un des plus beaux villages de France,
et son jardin d'herbes médicinales,
classé "Jardin remarquable".
Voici ce fameux jardin.
Mystère : pourquoi certaines bordures de buis
sont-elles malades et desséchées
alors que d'autres, juste à côté, sont en parfait état sanitaire ?
Ensuite nous allons à Saint-Paul-Trois-Châteaux
pour déjeuner ... ou pique-niquer ...
Après avoir admiré les boutiques d'antan,
nous trouvons un endroit sec pour pique-niquer.
Ce vieux mûrier est un vestige datant du XVIIème siècle,
époque de l'apogée de l'élevage du ver à soie dans toute la région.
En début d'après-midi,
nous allons visiter le musée de la Truffe et du Tricastin,
visite qui sera suivie d'une dégustation des vins régionaux.
Mercredi 15 mai :
Le matin nous allons visiter Valaurie, autre village de caractère,
d'origine préhistorique,
perché sur le versant méridional d'une colline.
Les restes d'un château médiéval attestent du riche passé du site.
Nous allons ensuite au domaine d'Eyguebelle
qui raconte l'histoire de la fabrication de sirops et de liqueurs
de 1711 à nos jours.
En fin de matinée, nous gagnons Grignan
pour pique-niquer bien au sec sous la coupole d'un vieux lavoir.
A 14h, nous avons rendez-vous avec une bénévole
de l'association "Pierres et Roses anciennes de Grignan",
qui nous fera parcourir
le circuit des roses anciennes (400 rosiers de 150 espèces).
Ce parcours fleuri nous conduit jusqu'au pied du château
qui connut durant 8 siècles
un développement architectural de grande ampleur.
Au XVIIème siècle, François de Grignan
épouse Françoise-Marguerite de Sévigné,
fille de Marie De Rabutin Chantal,
marquise de Sévigné.
Mme de Sévigné et sa fille entretiennent
une correspondance régulière qui illustre
aussi bien la vie de la famille en Provence,
que les facéties du siècle de Louis XIV.
La marquise effectue à Grignan 3 séjours
qui recouvrent une durée de 4 ans.
Elle y décède le 17 avril 1696
et repose dans la collégiale Saint Sauveur de Grignan.
Nous visitons les 10 pièces, richement meublées,
du 1er étage, les autres étages étant en cours de restauration.
Depuis la vaste terrasse du château,
nous avons un panorama époustouflant
sur toute la Provence, sur le mont Ventoux
et sur le village de Grignan.
Nous pouvons aussi admirer toutes les façades du château.
Après cette visite, sur le retour,
nous faisons un arrêt
au "Village miniature provençal"
qui représente des scènes de la vie quotidienne
au début du siècle dernier
sur 400 m2 occupés par plus de 70 maisons
et avec plus de 1000 sujets, animaux et personnages.
Jeudi 16 mai :
Le matin, nous allons à Nyons;
c'est le jour du marché mais nous avons un temps très maussade !
2 intrépides de notre groupe
iront quand même jusqu'à la Tour Randonne.
Les autres feront un petit tour du marché provençal...
N'oublions pas que nous sommes au pied du Vercors
et au cœur d'une région propice où l'olivier a pu se développer,
et où l'on fabrique depuis plus d'un siècle,
chaque année en décembre-janvier,
une huile d'excellente qualité.
Nous en faisons bien sûr la dégustation.
Idem pour les célèbre olives noires ridées de l'espèce Tanche ...
Et après avoir déjeuné à Nyons,
nous allons à Buis-les-Barronnies
pour visiter cette ville de caractère,
avec ses maisons colorées
et son centre-ville célèbre pour sa place des Arcades.
Nous visitons aussi l'ancien couvent des dominicains
construit au XVIème siècle,
devenu une propriété communale
et transformé en gites et chambres à louer.
Tout près de cet ancien couvent,
nous pouvons admirer l'église Notre Dame de Nazareth
Autre monument historique : la Tour du Saffre du XIVème siécle
vestige d'un ancien château.
Les petites ruelles de cette vieille ville
ne manquent pas de charme.
Les vestiges des remparts de la ville fortifiée
attestent du passé médiéval de cette cité.
Vendredi 17 mai :
Nous voici au dernier jour de notre séjour.
Nous faisons une rapide visite du marché de Pierrelatte
avant de quitter notre hôtel
et de prendre la route pour Suze-la-Rousse.
Le château de Suze-la-Rousse est une forteresse médiévale
du XIIème siècle,
agrémentée d'une cour "renaissance" du XVème siècle.
Une muséographie est dédiée à l'histoire du Château
et à l'univers de la vigne et du vin
puisqu'il abrite l'Université du vin, fondée en 1978.
Le château est un peu massif, même austère,
vu de l'extérieur,
mais lorsqu'on entre dans la cour, de style renaissance,
l'impression est très différente.
Une exposition est consacrée au Jeu de Paume,
ancêtre de notre tennis moderne.
Puis nous empruntons l'escalier monumental
qui nous conduit à l'étage que nous pouvons visiter.
Nous apprenons ici que le "verre à jambe"
que nous appelons maintenant verre à pied,
ne date que du milieu du XVIIIème siècle.
Auparavant un buvait dans des gobelets,
même à la table des châteaux !
Toutes les pièces sont richement meublées.
Mais nous n'oublions pas que nous sommes dans les locaux
de l'Université du vin.
Et il y a là les contenants qui ont marqué l'histoire du vin
car il fallait bien transporter et conserver ce précieux breuvage...
Nous allons ensuite déjeuner au Mas du Couchant,
un petit coin perdu dans la campagne,
mais très charmant.
L'accueil est sympathique
et le repas copieux,
après lequel nous prenons la route du retour sur Lyon.
Les photos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère, Martine Terryn
Michel Javaux et Jean-Claude Moreau