Séjour en Ardèche du 22 au 26 Mai 2023
Séjour très réussi avec Sylvie, Martine, Michèle D, Evelyne,
Michèle et Michel J., Maryse, Anna, Marie-Jo, Jean-Claude
et Anny , rédactrice du rapport de ce séjour.
Lundi 22 mai : Départ à 10 h de Saint Didier en covoiturage
avec 4 voitures. Voyage très agréable car l'autoroute n'était pas
très chargée. Pour certains, un petit arrêt à Montélimar-Sud
leur a permis de se dégourdir les jambes avant de repartir en direction de Pont-Saint-Esprit où les passagers
des 4 voitures se sont retrouvés
après être passés sur un très long pont
qui enjambe le Rhône et offre une vue panoramique sur la ville.
Pour encore quelques secondes,
Maryse profite de son chapeau
avant qu'un vilain coup de vent
emporte celui-ci dans le Rhône...
Avant de visiter la ville,
il convient de prendre des forces en dégustant
chacun son petit pic-nic.
Après une courte pause "café" au bistrot du coin,
nous partons visiter le centre historique de cette ville.
L'église St Saturnin
Le Prieuré Saint Pierre
L'ancienne chapelle des pénitents,
qui est maintenant devenu un théâtre,
inauguré le 11 juillet 2012
par Pierre Arditi.
Saint Michel
Il nous faut ensuite reprendre la route
pour notre seconde visite du jour à Aiguèze,
classé parmi les plus beaux villages de France.
Vers 17 h , nous arrivons à Orgnac L'Aven
à notre hôtel "Les Terrasses de l'Aven".
Après notre installation dans nos chambres,
nous prendrons le "pot d'accueil" et ses amuses bouches,
avant de savourer un excellent dîner.
Mardi 23 : Après une bonne nuit réparatrice,
nous prenons un petit déjeuner copieux entre 8h et 9h30,
avant de nous diriger vers l'Aven pour visiter
la grotte immense et très profonde, jusqu'à 121 mètres.
Notre guide nous accompagne et commente la visite des 3 salles
au cours de la descente des 700 marches.
Croquis en coupe de la partie de la grotte
qui est ouverte au public avec, dans l'ordre,
la salle de Joly, puis la salle de Petit et enfin,
tout au fond, la salle rouge.
Le trou béant était connu depuis la nuit des temps
par les habitants qui l'utilisaient comme déchetterie.
C'est seulement en 1935 que Robert de Joly
descendit avec un éclairage de fortune
et découvrit la première salle, gigantesque.
Quant à nous, nous sommes descendus par un circuit
bien aménagé, creusé dans le calcaire.
Toutefois, avant cette descente,
nous avons assisté à une projection audiovisuelle
qui retrace toute l'histoire des découvertes
qui se sont succédées après celle de Joly.
On voit sur la photo suivante
une reproduction de la descente de Joly,
et une magnifique stalagmite en forme
de pomme de pin !
Et là, d'autres stalagmites
en "piles d'assiettes".
Imaginons un peu l'émerveillement
de Robert de Joly
devant un tel spectacle
façonné par la nature
au cours des millions d'années.
A la verticale, sous l'orifice naturel,
on voit le tas de déchets accumulés
au cours des siècles...
par exemple des squelettes d'animaux !
Sur la photo suivante, on voit qu'une stalagmite
a été rejointe par une stalactite
pour former une colonne
en "pile d'assiettes".
Dans la salle suivante,
nous découvrons les "orgues".
Après une remontée confortable par l'ascenseur,
nous allons visiter le musée de la préhistoire
bien documenté.
Après le déjeuner à l'hôtel,
nous partons visiter 2 villages de caractère,
Goudargues et Montclus
situés dans le Nord-Est du département du Gard.
Goudargues est surnommée la "petite Venise gardoise"
en référence au canal principal
bordé de platanes bicentenaires.
Ce village est drainé par la Cèze, le Merderis,
et différents autres petits cours d'eau.
Maryse a pu faire l'acquisition
d'un nouveau chapeau dans un magasin du village...
A Montclus, village perché sur une colline,
un autre décor nous attend avec des vestiges
de la période médiévale, dont il conserve ses hautes façades
en pierres, ses ruelles étroites et ombragées
et quelques restes des fortifications
qui composaient son château.
Mercredi 24 : En route pour le Pont du Gard, pont à 3 niveaux,
destiné au passage d'un aqueduc romain,
qui enjambe le Gardon, petite rivière dans un grand lit !
Hélas, 2 niveaux sont actuellement inaccessibles au public.
Pic-nic et promenades aux belvédères des 2 côtés du pont
nous permettent d'admirer et de photographier
cet ouvrage majestueux.
Sur le trajet du retour à Orgnac, nous avons fait un arrêt
dans la charmante petite ville d'Uzès.
Jeudi 25 : Comme prévu, nous partons pour visiter
un autre village de caractère de l'époque médiévale : Balazuc.
Surplombant la rivière Ardèche, Balazuc semble
comme accroché à son rocher.
Le cœur du vieux village séduit
par ses allures sarrasines
et son riche patrimoine restauré.
La pluie nous a empêchés de le visiter correctement.
Nous avons dû pique-niquer dans les voitures...
Oh miracle ! une heure plus tard nous arrivons
sous le soleil à Labeaume où un guide nous attend
pour nous faire visiter le village très typique
et ses anciens "jardins suspendus"
qu'on pourrait plutôt appeler "jardins en terrasses".
Ce village de caractère est bordé par 3 rivières :
l'Ardèche, la Ligne et la Baume.
Les ruelles de ce vieux village
sa caractérisent par ses maisons typiques,
ses étroites calades, et ses passages voûtés.
Tout en haut, au sommet d'un rocher,
se dressent les vestiges du vieux château médiéval.
Après la visite du village, nous reprenons les voitures
pour accéder tout en haut des falaises qui surplombent,
l'Ardèche, falaises aménagées au cours du XVIIIème siècle
en petits jardins de quelques mètres carrés qui furent cultivés jusqu'au milieu du XXème siècle.
Une doline a servi de réserve de terre issue de l'érosion
pour remplir les terrasses et les rendre cultivables.
Vendredi 26 :Après le petit déjeuner, il faut boucler les valises
et... en route pour le retour sur Lyon.
Mais nous avons encore des visites à faire, d'abord
le village de Labastide de Virac, puis son château médiéval,
le château des Roures.
Après un petit pic-nic champêtre près du château,
nous allons faire la visite guidée du château.
Dans les jardins, nous avons assisté
à une démonstration de tirs
de gros et lourds boulets
pour démolir les fortifications
avec le petit trébuchet.
Dans ce château, il y a une magnanerie où l'on continue
de pratiquer l'élevage du ver à soie,
nourri par la culture des muriers locaux.
Ainsi est conservée la mémoire d'une activité
qui a fait vivre cette région durant plusieurs siècles sous l'impulsion d'Olivier de Serres en son château de Pradel en Ardèche
à la fin du XVIème siècle.
Les photos ci-dessus sont de Sylvie Fougère
et de Jean-Claude Moreau
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