Gastronomie, culture et découvertes : reportages photos
Visite de l'opéra de Lyon le vendredi 19 janvier
Visite guidée de l'Opéra de Lyon
le vendredi 19 janvier.
Nous étions 18 adhérents de l'ABD
pour faire cette intéressante visite
avec notre guide Svetlana,
étudiante en musicologie à Lyon,
originaire du Turkménistan.
Jusqu'au milieu du XVIIIème siècle
les jardins de l'Hôtel de ville de Lyon
s'étendaient jusqu'au bord du Rhône.
De 1753 à 1756, l'architecte Soufflot dirigea là
la construction d'une première salle de spectacle
" Le Grand Théatre" qui fut inauguré le 30 août 1756.
Un incendie le détruisit en 1826,
et il fût reconstruit en 1831
par les architectes Chenavard et Pollet.
Ce Grand Théatre a été entièrement restructuré et agrandi
entre 1989 et 1993 par l'architecte Jean Nouvel
qui en a fait l'Opéra National de Lyon
dont la grande salle peut accueillir 1100 spectateurs.
La façade principale comporte 8 statues représentant
8 des 9 muses, la 9ème ayant été installée ailleurs
du fait du manque de place.
Jean Nouvel n'a gardé de l'édifice ancien que les 4 façades
et le Foyer qui est classé.
Le monument actuel occupe 14800 m2,
et comporte 18 étages sur une hauteur totale de 62 m,
20 m sur 5 niveaux en sous-sol et 42m sur 13 étages.
350 personnes travaillent à plein temps sur le site,
rejoints parfois par plus de 100 intermittents
pour les grandes occasions.
110 spectacles sont organisés chaque année,
et la programmation est établie pour une durée
de 3 à 5 ans à l'avance.
Le budget annuel de L'Opéra de Lyon est de 36 millions d'€,
la billetterie n'en couvrant que 10%.
Le solde est assuré par les subventions des collectivités publiques (Ville de Lyon, Métropole, Département, Région)
et par l'Etat.
Accueil et explications par Svetlana.
Nous commençons par visiter les sous-sols;
cet escalier nous conduit au niveau -5,
20 m en dessous du niveau du Rhône,
pour découvrir la salle des répétitions.
Au niveau -2, nous sommes devant la petite salle de spectacle.
Nous repassons dans le hall d'accueil du public,
avant de prendre les escalators qui donnent accès
à l'espace des voiles rouges puis à la grande salle
dont tous les décors et le mobilier sont noirs.
Nous assistons aux travaux en cours d'installation des décors
pour le prochain spectacle de Barbe Bleue.
Nous passons ensuite au Foyer,
partie classée de l'édifice,
qui a été conservée et bien restaurée par Jean Nouvel.
Depuis cet espace exceptionnel par son décor authentique
nous profitons de son ouverture sur la ville,
et en particulier sur l'Hôtel de ville de Lyon.
Dans ce cadre sublime,
Svetlana nous donne un aperçu de l'acoustique du lieu
en nous chantant un court extrait d'une œuvre lyrique.
Après cela, nous allons monter 300 marches,
pour arriver au niveau + 12,
sous la verrière qui constitue le dôme
et contempler la ville
depuis la salle de danse et de répétitions.
Les photos ci-dessus sont de
Jocelyne Donzel ,Sylvie Fougère
et Guy Gimaret
Festival d'Orgues de Barbarie à Oingt le dimanche 3 septembre
Comme chaque année depuis 43 ans ,
le village d'Oingt organise son Festival d'Orgues de Barbarie
lors du 1er week-end de septembre.
Cet évènement est le rendez-vous incontournable
des amateurs de musique mécanique
où 130 tourneurs de manivelle costumés
se produisent dans les rues de ce village du Beaujolais
classé parmi les plus beaux villages de France.
Ce dimanche 3 septembre 6 BD
sont allés assister à ces festivités.
Dès l'entrée du village,
nous sommes dans l'ambiance ...
Côté face et mécanique à l'arrière...
Une superbe cave voûtée,
en pierres dorées,
sert de cadre à une exposition
d'anciens instruments de musique.
L'ancienne tour d'Oingt se voit de loin,
mais nous sommes rapidement tout près
et l'une d'entre nous en fera même l'ascension.
De là-haut la vue panoramique
s'étend sur toute la vallée de l'Azergues.
Dans le Val d'Oingt,
nouveau nom de la commune regroupant plusieurs villages,
nous voyons Saint Laurent d'Oingt
qui a une particularité : son église est bien seule,
perchée sur un promontoire,
à plusieurs centaines de mètres du village.
Dans les rues d'Oingt,
les tourneurs de manivelles
nous font profiter de leur art
comme on a pu le voir dans la vidéo ci-dessus.
Si nous devions décerner un prix,
ce couple suisse serait incontestablement primé :
c'est la grande classe !
De même que l'imitateur de Bourvil
que vous avez pu voir dans la vidéo.
Les photos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère et Jean-Claude Moreau
Les vidéos ci-dessus sont de
Sylvie Fougère, Martine Terryn
et Jean-Claude Moreau
Visite guidée du Musée d'Art Contemporain le vendredi 23 juin 2023
Le vendredi 23 juin à 15h,
13 BD avaient rendez-vous
à La Cité Internationale
pour une visite guidée du Musée d'Art Contemporain.
Dès l'entrée, on est dans le bain !
4 BD attendent bien sagement le début de la visite !
Maximilien, un jeune guide, nous fait découvrir
l'exposition " Le corps dans tous ses états" sur 3 étages :
Le premier étant consacré plus au corps physique, charnel ;
le deuxième dévoile plus la part d'inconscient chez l'homme
et le troisième nous fait vivre des émotions....
Nous sommes tout de suite dans l'atmosphère de l'exposition
avec cette composition "Géante et colorée" qui se situe
dans le hall d'entrée et qui donne le ton de la visite ....
... et par la première œuvre ,
celle de l'artiste américain Robert Gober ,
dans un angle face aux visiteurs,
œuvre aux multiples symboles !
Suivent 2 beaux et grands tableaux,
l'un aux tons vifs et colorés qui dégage la force et le mouvement,
le second aux couleurs plus douces suggère que
tous les vivants partagent la nature, la vie et la mort....
Ces photos complètent la première salle et
nous montrent la variété des techniques choisies
par les artistes et leur imagination...
Nous arrivons dans l'espace du célèbre Ben
dans lequel l'artiste se met en scène dans
des gestes, des actions de la vie quotidienne comme ...
Manger.
S'enlever des points noirs.
Faire un effort.
Ou crier...
"La baignoire" de Philippe Droguet prends
un malin plaisir à jouer avec nos yeux.
Elle est garnie de milliers de clous (de tapissier) biseautés,
juxtaposés de telle façon
que l'on a l'impression de voir de la fourrure !
Puis nous changeons d'espace pour entrer dans
l'univers d'Henry Ughetto,
plus coloré, tout en volume,
suggérant presque un paysage en relief
avec ses milliers de petits points de peinture rouge....
Le tableau de Marc Desgrandchamps,
offre un décor plus apaisant avec ses personnages translucides ,
qui évoquent le rêve, les souvenirs
avec le chaos au milieu de cette scène
qui représente le danger, l'urgence....
Cette œuvre en paraffine représente
le symbole de la bougie qui se consume.
Nous retrouvons l'artiste Philippe Droguet,
il a coulé du plâtre dans des chaussettes
et les a disposées telles des quilles debout,
d'autres couchées rappelant ainsi la fragilité de la vie,
avec des chocs, des chutes mais avec l'espoir de se relever.
Le plâtre utilisé est celui qui sert aussi
pour se rétablir lors de fractures.
On est ému par le visage animé de
cette vieille dame qui perd la mémoire
et où l'artiste réussit à nous transmette une émotion palpable
avec ses milliers de points d'encre noire sur papier calque.
Puis nous montons au niveau 2
pour entrer dans l'univers de l'inconscient
avec les artistes Nathalie Djurberg et Hans Berg.
Les légumes racines comme la carotte et l'oignon
ont été choisis comme symbole de notre inconscient
puisqu'ils poussent sous terre,
bien à l'abri dans l'obscurité.
Nous finissons la visite au niveau 3, assis,
bercés par le voyage de Jesper Just
enfermé dans un scanner d'IRM au son d'une musique
qui se colle parfaitement à l'image et
aux émotions successives de l'homme
avec une approche à la fois poétique et technique qui
peut apaiser, bouleverser, angoisser ou irriter selon les spectateurs,
mais qui ne laisse personne indifférent.
On à l'air de sortir d'un songe quand on quitte cette pièce...
Merci à notre guide Maximilien, passionné,
de nous avoir fait fait découvrir cet univers complexe,
particulier et intime des différents artistes
en nous expliquant clairement avec des mots choisis
ce que l'on est loin de comprendre ou d'imaginer au premier regard.
Les photos ci-dessus sont de
Jocelyne Donzel, Sylvie Fougère,
Brigitte Volland et Guy Gimaret.
Les vidéos et les commentaires
sont de Jocelyne Donzel
Repas d'été du mardi 27 juin à "La Paillote"
L'ambiance était festive
et le ciel généreux pour ce moment de convivialité
qui a rassemblé 22 adhérents de l'ABD autour d'un excellent repas
dans le cadre incomparable des guinguettes des berges de la Saône.
Le programme est alléchant ...
Chacun ayant pris place à table,
les choses sérieuses vont pouvoir commencer .
Apéritif : Kir ou cocktail de fruits
aves amuses-bouches (feuilletés chauds)
Notre serveur attitré, Fifi, s'occupe de nous
avec beaucoup d'attention !
Au cours des années, il est devenu presqu'un ami !
Rouge, blanc ou rosé,
nous en verrons de toutes les couleurs !
Les entrées arrivent, selon les choix de chaque participant !
Ici, fines tranches de saumon fumé et mesclun de salade
ou salade de poulpes rôtis avec tomates cerises confites
Après ces délices, le plat principal est servi :
Friture de petites ablettes fraîches
et mesclun de salade
ou grenouilles sautées aux fines herbes
accompagnées d'un gratin dauphinois...
Hum !!! que c'était bon !
ou bien blanquette de volaille aux girolles
garnie avec riz basmati !
Ensuite nous passons au fromage :
Fromage blanc à la crème pour les uns,
et demi Saint Marcelin avec son mesclun, pour les autres !
Nous n'avons plus faim,
mais pour le dessert, il reste toujours une petite place ...
Soit panna cotta aux fruits rouges,
soit tiramisu !
Jean nous offrira un intermède en chansons;
cette fois, Georges Brassens sera à l'honneur
et chacun fredonnera ses vers inoubliables...
Après ce chaleureux moment,
il convient de ne pas se séparer
avant de l'immortaliser sur une photo !
Les photos et la vidéo ci-dessus
sont de :
Jocelyne Donzel et Sylvie Fougère
Séjour en Ardèche du 22 au 26 Mai 2023
Séjour très réussi avec Sylvie, Martine, Michèle D, Evelyne,
Michèle et Michel J., Maryse, Anna, Marie-Jo, Jean-Claude
et Anny , rédactrice du rapport de ce séjour.
Lundi 22 mai : Départ à 10 h de Saint Didier en covoiturage
avec 4 voitures. Voyage très agréable car l'autoroute n'était pas
très chargée. Pour certains, un petit arrêt à Montélimar-Sud
leur a permis de se dégourdir les jambes avant de repartir en direction de Pont-Saint-Esprit où les passagers
des 4 voitures se sont retrouvés
après être passés sur un très long pont
qui enjambe le Rhône et offre une vue panoramique sur la ville.
Pour encore quelques secondes,
Maryse profite de son chapeau
avant qu'un vilain coup de vent
emporte celui-ci dans le Rhône...
Avant de visiter la ville,
il convient de prendre des forces en dégustant
chacun son petit pic-nic.
Après une courte pause "café" au bistrot du coin,
nous partons visiter le centre historique de cette ville.
L'église St Saturnin
Le Prieuré Saint Pierre
L'ancienne chapelle des pénitents,
qui est maintenant devenu un théâtre,
inauguré le 11 juillet 2012
par Pierre Arditi.
Saint Michel
Il nous faut ensuite reprendre la route
pour notre seconde visite du jour à Aiguèze,
classé parmi les plus beaux villages de France.
Vers 17 h , nous arrivons à Orgnac L'Aven
à notre hôtel "Les Terrasses de l'Aven".
Après notre installation dans nos chambres,
nous prendrons le "pot d'accueil" et ses amuses bouches,
avant de savourer un excellent dîner.
Mardi 23 : Après une bonne nuit réparatrice,
nous prenons un petit déjeuner copieux entre 8h et 9h30,
avant de nous diriger vers l'Aven pour visiter
la grotte immense et très profonde, jusqu'à 121 mètres.
Notre guide nous accompagne et commente la visite des 3 salles
au cours de la descente des 700 marches.
Croquis en coupe de la partie de la grotte
qui est ouverte au public avec, dans l'ordre,
la salle de Joly, puis la salle de Petit et enfin,
tout au fond, la salle rouge.
Le trou béant était connu depuis la nuit des temps
par les habitants qui l'utilisaient comme déchetterie.
C'est seulement en 1935 que Robert de Joly
descendit avec un éclairage de fortune
et découvrit la première salle, gigantesque.
Quant à nous, nous sommes descendus par un circuit
bien aménagé, creusé dans le calcaire.
Toutefois, avant cette descente,
nous avons assisté à une projection audiovisuelle
qui retrace toute l'histoire des découvertes
qui se sont succédées après celle de Joly.
On voit sur la photo suivante
une reproduction de la descente de Joly,
et une magnifique stalagmite en forme
de pomme de pin !
Et là, d'autres stalagmites
en "piles d'assiettes".
Imaginons un peu l'émerveillement
de Robert de Joly
devant un tel spectacle
façonné par la nature
au cours des millions d'années.
A la verticale, sous l'orifice naturel,
on voit le tas de déchets accumulés
au cours des siècles...
par exemple des squelettes d'animaux !
Sur la photo suivante, on voit qu'une stalagmite
a été rejointe par une stalactite
pour former une colonne
en "pile d'assiettes".
Dans la salle suivante,
nous découvrons les "orgues".
Après une remontée confortable par l'ascenseur,
nous allons visiter le musée de la préhistoire
bien documenté.
Après le déjeuner à l'hôtel,
nous partons visiter 2 villages de caractère,
Goudargues et Montclus
situés dans le Nord-Est du département du Gard.
Goudargues est surnommée la "petite Venise gardoise"
en référence au canal principal
bordé de platanes bicentenaires.
Ce village est drainé par la Cèze, le Merderis,
et différents autres petits cours d'eau.
Maryse a pu faire l'acquisition
d'un nouveau chapeau dans un magasin du village...
A Montclus, village perché sur une colline,
un autre décor nous attend avec des vestiges
de la période médiévale, dont il conserve ses hautes façades
en pierres, ses ruelles étroites et ombragées
et quelques restes des fortifications
qui composaient son château.
Mercredi 24 : En route pour le Pont du Gard, pont à 3 niveaux,
destiné au passage d'un aqueduc romain,
qui enjambe le Gardon, petite rivière dans un grand lit !
Hélas, 2 niveaux sont actuellement inaccessibles au public.
Pic-nic et promenades aux belvédères des 2 côtés du pont
nous permettent d'admirer et de photographier
cet ouvrage majestueux.
Sur le trajet du retour à Orgnac, nous avons fait un arrêt
dans la charmante petite ville d'Uzès.
Jeudi 25 : Comme prévu, nous partons pour visiter
un autre village de caractère de l'époque médiévale : Balazuc.
Surplombant la rivière Ardèche, Balazuc semble
comme accroché à son rocher.
Le cœur du vieux village séduit
par ses allures sarrasines
et son riche patrimoine restauré.
La pluie nous a empêchés de le visiter correctement.
Nous avons dû pique-niquer dans les voitures...
Oh miracle ! une heure plus tard nous arrivons
sous le soleil à Labeaume où un guide nous attend
pour nous faire visiter le village très typique
et ses anciens "jardins suspendus"
qu'on pourrait plutôt appeler "jardins en terrasses".
Ce village de caractère est bordé par 3 rivières :
l'Ardèche, la Ligne et la Baume.
Les ruelles de ce vieux village
sa caractérisent par ses maisons typiques,
ses étroites calades, et ses passages voûtés.
Tout en haut, au sommet d'un rocher,
se dressent les vestiges du vieux château médiéval.
Après la visite du village, nous reprenons les voitures
pour accéder tout en haut des falaises qui surplombent,
l'Ardèche, falaises aménagées au cours du XVIIIème siècle
en petits jardins de quelques mètres carrés qui furent cultivés jusqu'au milieu du XXème siècle.
Une doline a servi de réserve de terre issue de l'érosion
pour remplir les terrasses et les rendre cultivables.
Vendredi 26 :Après le petit déjeuner, il faut boucler les valises
et... en route pour le retour sur Lyon.
Mais nous avons encore des visites à faire, d'abord
le village de Labastide de Virac, puis son château médiéval,
le château des Roures.
Après un petit pic-nic champêtre près du château,
nous allons faire la visite guidée du château.
Dans les jardins, nous avons assisté
à une démonstration de tirs
de gros et lourds boulets
pour démolir les fortifications
avec le petit trébuchet.
Dans ce château, il y a une magnanerie où l'on continue
de pratiquer l'élevage du ver à soie,
nourri par la culture des muriers locaux.
Ainsi est conservée la mémoire d'une activité
qui a fait vivre cette région durant plusieurs siècles sous l'impulsion d'Olivier de Serres en son château de Pradel en Ardèche
à la fin du XVIème siècle.
Les photos ci-dessus sont de Sylvie Fougère
et de Jean-Claude Moreau